Florian Meacci manie le stylo à bille comme personne. Cet illustrateur français de 28 ans s’est découvert pendant son adolescence une passion pour les comics, ce qui l’encourage alors à dessiner. Il nous raconte :
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J’ai découvert les comics à l’âge de 13 ans et c’est à partir de là que j’ai commencé à créer. J’étais particulièrement fan des X-Men et je rêvais d’avoir des super pouvoirs. Depuis, que je m’en souvienne, j’ai toujours voulu devenir illustrateur.
C’est peut-être cliché de dire ça, mais absolument tout peut m’influencer. Je passe des heures sur Internet. Des sites de micro-blogging comme Tumblr sont parfaits pour te donner de l’inspiration et des idées. Mais je suis surtout influencé par les photos de mode dans les magazines. C’est de là que je tire la plupart de mes références.
Dans ses illustrations Florian Meacci mélange savamment les codes. Il détourne des clichés de mode et les refaçonne en y insérant une touche poétique. Parfois, il ajoute à ses créations en noir et blanc des pointes d’aquarelles qui viennent illuminer l’ensemble.
Je pense que si j’ai choisi cette technique artistique, c’est que j’aime me compliquer la vie. Le problème du bic c’est que plus tu avances sur ton dessin, plus tu as la pression car tu n’as pas le droit à l’erreur. Il n’y a pas de retour en arrière possible. Mais je ne me vois plus travailler autrement.
Et de conclure :
Plus jeune, mon rêve était de créer ma propre BD ou juste de bosser sur un projet comme X-Men ou Spiderman. Mais mon style étant plus orienté vers l’illustration unique, j’opterais d’avantage pour la création de couvertures de comics. Qui sait : peut-être un jour.